Non Lieu / Bon Lieu

La table ronde : Sommes nous condamnés à vivre dans ce monde? La table ronde du 17 septembre réunira Leatitia Angot (chorégraphe), Axel meunier (cartographe), Tom Bücher (Graphiste), Yannick Gourvil (architecte), Hubert renard (artiste) Benoit Verjat (designer) Sig Sarapy (tarologue et médium) Bernard Bessait, Jean Paul et Anne Ribes, et Bruno Racine (ancien président de la BNF, Pompidou, écrivain..)Cedric Mong-hi (philosophe) Jean Baptiste farkas (artiste) Charles Emptaz (journaliste)Elvire Bonduelle (arstiste) afin d'échanger à partir de nos terrains respectifs sur notre vision du lieu. Si nous cherchions le lieu parfait, celui capable d'accueillir toutes les échelles de temps et d'espaces simultanément, celui qui réconcilie et permet de faire du commun, à quoi ressemblerait-il?
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Table ronde : avec : Leatitia Angot (chorégraphe), Elvire Bonduelle (artiste), Victoria David (artiste), Charles Emptaz (journaliste), Jean-Baptiste Farkas (artiste), Yannick Gourvil (architecte), Anaïs Lepage (commissaire d’exposition), Axel Meunier (cartographe), Cédric Mong-hy (philosophe), Hubert Renard (artiste), Alexandra Sà (artiste), Sig Sarapy (tarologue et médium), Bruno Racine (ancien président de la BNF, du Centre Pompidou et écrivain), Servane Varnese (artiste) et Benoit Verjat (designer)  Si nous cherchions le lieu parfait, celui capable d’accueillir toutes les échelles de temps et d’espaces simultanément, celui qui réconcilie et permet de faire du commun, à quoi De quels lieux parlez-vous et de quels lieux parlez-vous ? Autrement dit quel est votre sujet et d’où en parlez-vous ? EXTRAITS : Yannick Gourvil : Les non lieux sont peut être aussi les lieux qui sont laissés pour compte. En archi on parle de délaissé, de dent creuse, il faut le faire exister d’une manière ou d’une autre... Philippe Vasset se rendait compte qu’il y a des endroit blancs des cartes ign par exemple. Cédric Monghy : Je viens de très loin, de La Réunion, je suis enseignant. Né à Madagas- car, je viens d’une île pirate qui est un célèbre lieu de passage après l’âge d’or de l’Atlantique, je suis né au bord d’une plage de Boucagnié. La Réunion est aussi un lieu de passage, c’est là que je vis maintenant. Il ne faut pas oublier d’où on parle, quand on parle en effet. La Réunion étant un département français, il y a une homogénéisation, je ne me sens pas dépaysé quand je viens en métropole, alors que nous sommes très loin. Ma position, je ne sais pas... quand Ann m’a deman- dé : je suis un insulaire et ultrapériphérique. Sigolène Serapy : Par rapport à la technique de voyage, moi je propose des voyages qui uti- lisent une forme de kinesthésie, la personne interroge et pose des questions, je prends une part d’âme de la personne et je vais dans le lieu qui convient le plus à la personne. C’est d’abord une information, j’y vais à la boussole. Ça change à chaque fois. Alexandra Sà : Le lieu, pour Ann et moi, se trouve dans le contexte, dans les outils et les usages. L’autonomie de l’œuvre peut échapper. Cette frontière-là m’intéresse. Je vais creuser cette histoire. Je rencontre des artistes qui font des pièces qui ont une autonomie, elles peuvent se charger d’un autre statut, bousculer ailleurs. Je veux faire des sculptures socles où des artistes feront une intervention, s’en serviront, transformeront son usage. Ces socles peuvent-ils devenir lieu ? La question reste ouverte. A partir du moment où il y a une rencontre entre deux éléments, une invitation, ça fait lieu selon moi. Leatitia Angot : D’où je parle ? Je pars de moi. Je fais avec. J’ai décidé, depuis un an, de travailler où j’habite. Tom Bücher : Utopia (non-lieu) et, dans la deuxième préface, il utilise Eutopia (lieu du bon). Il y a, dès l’origine, une ambiguité sur ce terme. Benoît Vergat : Plus que le lieu encore, je parlerais pour ma part de la position. J’analyse les réseaux, pas que informatiques mais surtout scientifiques. Tout vient de la question des relations. Chaque point est une entité, une personne et tout est relié. Bruno Racine : Ann m’associait à un lieu, car j’étais directeur de la Villa Médicis et elle a tra- vaillé sur la future Villa Médicis de Clichy-Montfermeil. Elle a trouvé dans la presse une interview dans laquelle la journaliste m’a demandé de choisir un objet pour entamer le dialogue, un objet fétiche en quelque sorte, j’ai proposé un petit fragment de marbre que j’avais trouvé à la V.M. Je dois avoir un don car ma mère trouvait des trèfles à quatre feuilles dans un champ.