Aphorismes archéologiques
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Le silex est encore utilisé dans le domaine de la chirurgie oculaire.
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Le premier feu a brûlé pendant 500 ans sans interruption. La découverte du feu a obligé l'homme à descendre des arbres.
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Au début du XXème siècle les aborigènes d'Australie volaient les isolateurs électriques pour s'en faire des outils tranchants.
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Le Culte du Cargo est une croyance correspondant à l'arrivée d'américains en Nouvelle-Guinée et dans les îles de Malaisie dans les années 50, afin de construire une base militaire. Les indigènes imitèrent les gestes des américains croyant qu'ainsi les vivres arriveraient du ciel comme par magie. Des téléphones en bois, des pistes d'atterrissage, des entrepôts en paille furent construits afin de recevoir à leur tour de la nourriture.
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Seule la pierre se conserve, l'âge de la pierre, il y a environ 3 millions d'années était avant tout un âge du bois dont les vestiges ont disparu.
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La période dite de la préhistoire se situe entre la première station à la verticale de l'homme Neandertal et l'apparition de l'écriture. L'écriture n'ayant que 50 ans d'existence dans certaines tribus indiennes d'Amazonie.
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Un méta-outil est un objet qui sert à améliorer la fonction d'un autre outil.
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La principale différence entre l'archéologue et l'historien c'est que ce dernier ne détruit pas son document.
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l'Abbé Tournier en 1894 découvre une sépulture dans laquelle les fémurs du défunt étaient intervertis. Cette erreur humaine fut commise lors de l'inhumation, laisse penser que le corps avait perdu ses chairs avant inhumation, la théorie du cannibalisme est alors évoquée.
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Les hommes du paléolithique blessaient les images d'animaux afin de s'assurer une bonne chasse.
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L'affaire Glozel appelée l'affaire Dreyfus de l'archéologie partage les archéologues en deux parties : les Glozeliens et les anti Glozeliens. Le site est principalement médiéval contenant des artefacts de l'Age du fer et surtout des contrefaçons modernes.
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la Stratigraphie inversée est un phénomène souvent d'origine géologique qui permet de trouver des vestiges préhistoriques au-dessus de vestiges datant d'une époque plus contemporaine.
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Les Hommes préhistoriques suivaient les troupeaux de mammouths pour se fournir en bois de chauffage. Les mammouths arrachaient les arbres soit par colère soit pour épater les femelles.
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Jacques London raconte dans son livre Before Adam, l'histoire d'un enfant qui rêve toutes les nuits de ses ancêtres. Il raconte qu'il sait enfin s'expliquer pourquoi une impression de chute nous prend parfois quand on commence à s'endormir. Nos ancêtres les grands singes avaient pour habitude de dormir dans les arbres. Très souvent, pendant leur sommeil, des accidents d'arbres les tuaient. La crainte de la chute serait inscrite dans nos mémoires. Il ajoute que nous descendons bien sûr de ceux qui ont été épargnés.
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Alexis de Tocqueville (1805-1859): «L'histoire est une galerie de tableaux où il y a peu d'originaux et beaucoup de copies»
Marc Auger : « L'artiste qui décèle dans les œuvres du passé des traces de pertinence historique et qui est sensible à leur présence doit trouver dans cette expérience des raisons d'espoirs.
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Que savons nous, que ne savons nous pas, qu'ignoraient les anciens, que n'ignoraient-ils pas?
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L'archéologie entend travailler avec la conscience de la répétition des faits. L'archéologue Jacques Boucher de Crève Coeur de Perthes s'est intéressé aux pierres figures à forme d'animaux, d'humains... Il a inventé une méthode pour s'assurer qu'elles soient bien des concrétions naturelles, ou des artefacts découlant de la main de l'homme. Sa méthode est basée sur la répétition comme preuve.
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La nature elle-même copie, se copie, répète et se répète. Les lusis naturae, jeux de la nature, ont toujours été considérés.
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les sub-aborigènes d'Australie créent leur outils traditionnels avec des isolateurs en céramique provenant des poteaux électriques, amenés par les colons.
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A.Leroi-Gourhan : «Le cailloux taillé est bien le premier outil connu et les australiens qui s'en servent encore ont bien l'air de ces poissons qui apportent à nos jours le témoignage des temps immémoriaux, mais on connait des peuples qui ont eu des huttes et qui sont retournés par indigence au simple auvent, qui ont possédé le métal et qui sont retournés à l'os, qui ont eu des couteaux de pierre et les ont remplacés par des lames de bois ».
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L’historicisme compose l’image « éternelle » du passé, le matérialisme historique dépeint l’expérience unique de la rencontre avec ce passé. L’historicisme se contente d’établir un lien causal entre divers moments de l’histoire.
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Les faux existent depuis 2 000 ans, on reproduisait déjà des statues grecques dans la Grèce antique. A la Renaissance, les jeunes peintres se formaient en recopiant. Il est évident que certaines œuvres ont été a posteriori attribuées par erreur au maître et non à son école. Dès l'époque de Cicéron, les collectionneurs romains en quête de sculptures grecques étaient victimes de faussaires. Le Moyen Âge voit l'affaire des fausses reliques ; à la Renaissance Michel-Ange cache ses Cupidons dans la terre pour leur donner l'aspect de véritables marbres gréco-romains.
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En Angleterre dans les années 70, un homme a été pendu pour un meurtre qu'il n'a pas commis. Un cadavre a été retrouvé, il datait de plus de 800 ans, entre deux couches géologiques contenant du gaz, ses restes furent très bien conservés.
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